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Un militant dans la campagne 2007
Un militant dans la campagne 2007
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16 mai 2007

En réflexion...

Mon blog est en mode veille car je réfléchis actuellement à la suite donnée à cette aventure du net. Egalement à comprendre le pourquoi d'une défaite malgré une belle campagne locale et nationale. Comprendre ces résultats pour préparer l'avenir. Et ne pas oublier la campagne des législatives difficiles mais nécéssaires.
Dans ce sens, je ne vois pas arrêter cette initiative en si bon chemin. Vous avez été toujours plus nombreux à me lire, à réagir, à m'interpeller. Je vais donc continuer...
Je réfléchis déjà au nom et à "ligne" de mon prochain blog. Je vous soumettrai au fur et à mesure l'évolution de mes réflexions et vous laisserai le choix du nom de mon prochain blog dans une liste que je vous proposerai. Et oui c'est ça la démocratie du net... j'avoue j'ai pas les moyens de me payer une étude d'opinion, j'ai donc besoin de vous sur ce coup.

Voila tout est dit, la transparence est de mise...

A très bientôt

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Commentaires
N
http://www.dailymotion.com/video/x1o07i_sarko-est-mort
H
Je ne parle ici que du nom de mon futur blog et non d'analyse ... pour le moment...
M
"Reconstruire la gauche et le socialisme". Voilà un bon départ. Sincèrement.<br /> <br /> Je ne partage pas tous les points de votre analyse, notamment sur les débats participatifs, mais elle a le mérite de clairement situer les urgences.<br /> <br /> Ceci dit, plus localement, si Sarkozy avance la date des élections municipales à l'automne 2007, ça va swinger sec dans le Loiret. Et pas sur un rythme de bal populaire...
J
Mais je ne suis pas d'accord avec cette vision, quel aurait été le résultat si le parti s'était coupé totalement des citoyens en restant dans ses dogmes idéologiques et s'il n'était pas allé vers la démocratie participative ?<br /> <br /> Très certainement pire. Mais il est vrai que nous n'en savons rien. Ce que nous savons est que la défaite de 2002 a été due à une scission entre citoyens et le parti socialiste. Nous le savons, nous n'avions pas réussi à apporter des réponses. Nous n'avions même pas défendu le bilan.<br /> <br /> Les victoires intermédiaires, enfin la victoire, puisque à part les régionales aucune n'a eu un impacte majeur, nous le savons était due à une protestation contre le gouvernement. Quel était notre programme, avions nous réellement apporté des réponses sur des sujets différents de ceux que nous avons traité lors de cette dernière élection ? Non, bien sûr que non. Nous avions gagné par un vote de contestation.<br /> <br /> La défaite/victoire selon les points de vue à l'occasion du référendum, a été signifiante. La gaucge a-t-elle aujourd'hui une ligne politique claire. Et bien la réponse est non.<br /> <br /> Alors il est drôle de voir que la candidate qui a essayé de donner un élan vers la réflexion en ouvrant le parti et la politique toute entière aux citoyens, est celle que l'on accuse dêtre responsable de la défaite. N'est ce pas la seule qui a essayé de construire quelque chose ? Quel était les autres programmes de gauche : "ne tombez pas dans le piège du vote utile". La défaite n'est-elle pas due à un affaiblissement à notre gauche (et à un non renforcement de notre part) causé par l'absence d'une doctrine politique.<br /> <br /> Quelle est la vision de politique générale de la gauche aujourd'hui ? Et bien il n'y en a pas. Alors c'est pour cela qu'il faudrait éviter de toujours contester et protester contre ce qui est la réforme nécessaire de la gauche (et je ne parle pas par là d'aller vers le centre, ce qui serait une erreur selon moi).<br /> <br /> Nous devons retrouver une vision en coherence avec nos valeurs. Nous devons réfléchir à quel sera le futur de la gauche, quelles seront notre société future que nous voulons mettre en place. C'est là que la démarche de concertation avec les citoyens est intéressante, car nous n'irons pas loin si nous restons enfermés dans un vase partial, où seuls les dirigeants et élus du parti on le droit d'apporter leurs réponses.<br /> Nous ne devons pas tout abandonner dans nos positions actuelles, mais il me semble qu'il nous faudrait établir une réflexion sur quelle société nous désirons et surtout sur quelle sont les réformes à réaliser pour arriver à cette société souhaitée. Il me semble que nos valeurs sont évidentes, mais que les propositions qui les suivent n'ont plus la portée suffisante, n'ont plus la cohérence indispensable pour convaincre les gens.<br /> <br /> Ouvrons nous et réfléchissons à l'avenir, alors nous pourrons reconstruire la gauche et le socialisme.<br /> <br /> <br /> Je renvoie vers l'anlyse (qui me semble intéressante) de Jacques Julliard, dans le nouvel Obs de cette semaine.<br /> http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2219/articles/a344601-Réinventer_la_gauche.html
M
Il n'est jamais trop tard pour bien penser. Il est aussi vrai que la défaite (comme la dépression) permet de reconsidérer sa hauteur suffisante.<br /> <br /> Que grand bien vous fasse, cher militant intègre.<br /> <br /> Voici la contribution des Gavroche parue dans Libération du mardi 15 mai 2007:<br /> <br /> <br /> Rebonds<br /> Il faut reconstruire le Parti socialiste en restant fidèle à son histoire et à ses valeurs. <br /> <br /> PS : rénover la vieille maison<br /> <br /> Par GAVROCHE<br /> <br /> QUOTIDIEN : mardi 15 mai 2007<br /> <br /> par GAVROCHE collectif de jeunes militants <br /> socialistes <br /> <br /> Le 6 mai 2007, la gauche a fait son devoir. Elle l'a fait dos au mur, en votant massivement, unanimement, contre Nicolas Sarkozy. Pourtant, elle savait que ce vote signait son acte de décès. La gauche a perdu et ne maîtrise déjà plus son destin. Cette élection était imperdable : la gauche avait remporté les élections intermédiaires régionales et européennes ; elle s'était mobilisée et avait remporté les combats pour l'Europe sociale et contre le CPE. Jamais les Français n'avaient attendu autant de nous : éducation, logement, emploi, sécurité, Europe.<br /> En termes électoraux, au premier tour, la gauche n'a totalisé que 36 % des suffrages. Le vote utile en faveur de Ségolène Royal a indéniablement joué à plein. Toutefois, son résultat a été à peine plus élevé que les scores réalisés par Jospin, Taubira et Chevènement en 2002.<br /> La gauche antilibérale, communiste et écologiste représentait en 2002 près de 20 % des voix. Elle est aujourd'hui laminée, réduite à 10 %. Au reste, le fait que François Bayrou ait drainé plus d'électeurs de gauche que de droite souligne le profond malaise de la gauche réformiste. Au second tour, avec un peu moins de 47 % des voix, et en dépit d'une forte mobilisation antisarkozyste, la gauche perd pour la troisième fois consécutive l'élection présidentielle.<br /> Faut-il en conclure que la droitisation de la France est achevée ? Le destin de la «nouvelle gauche» serait-il donc d'aller gouverner avec le «nouveau centre» ? Il nous semble surtout que la gauche, et en premier lieu le Parti socialiste, a failli à sa mission, son histoire et ses valeurs en abandonnant la question sociale, au bénéfice de questions sociétales. De congrès improbables en synthèses bancales, le PS a renoncé à définir une véritable orientation politique. Certains ont intenté un procès en incompétence à la candidate du Parti socialiste. Pourtant, cette dernière ne fait que poursuivre la dépolitisation en oeuvre depuis cinq ans.<br /> Nous avons renoncé à parler de redistribution, à vouloir modifier la répartition capital-travail ; nous avons reculé sur les services publics ; nous n'avons pas su restaurer l'égalité républicaine. Ces débats, au coeur de la pensée socialiste, sont tabous. Pour preuve, l'opprobre subi par les partisans d'une Europe sociale lors du débat sur le référendum. L'idée même qu'une idéologie socialiste puisse subsister relèverait désormais de l'archaïsme. Au nom du pragmatisme et de la nécessaire adaptation à la mondialisation, le fatalisme l'a emporté sur le réformisme.<br /> A la question sociale, on a préféré les questions sociétales. Certaines sections du PS débattent davantage de pistes cyclables que d'inégalités salariales. Face à la crise réelle de nos institutions, on nous propose la démocratie participative et les citoyens experts. Face à la crise de l'Etat, on nous propose la régionalisation. Face aux malaises sociaux et économiques des quartiers populaires, on nous propose de restaurer les symboles de la nation et de chanter la Marseillaise. L'interdit idéologique est tel que même les contradictions les plus grossières ne font plus réagir. Après avoir dénoncé en Bayrou un homme de droite, le voilà devenu, en l'espace d'une nuit, notre meilleur allié. Evidemment, toute campagne électorale s'accompagne de positionnement stratégique ; ici le compromis est un reniement. C'est aussi un flagrant déni de démocratie. En d'autres périodes, un tel revirement aurait provoqué un nouveau congrès de Tours. Aujourd'hui, certains tentent un aggiornamento à la sauvette.<br /> Libre aux camarades qui le souhaitent de rejoindre le Mouvement démocrate de François Bayrou, mais qu'on ne nous dérobe pas le Parti socialiste. Bien sûr, la tâche sera difficile. Il nous incombera de reconstruire le PS en fidélité avec son histoire et ses valeurs en réaffirmant nos combats prioritaires : laïcité, justice et progrès social, égalité des chances et méritocratie républicaine, Etat-providence et services publics. Ces thèmes n'ont rien perdu de leur actualité. Il faut nous les réapproprier, non plus en tant que simples slogans, mais par des propositions concrètes et réalistes.<br /> Que la «nouvelle gauche» aille gouverner avec le «nouveau centre». Quant à nous, nous rénoverons la «vieille maison» .<br /> <br /> <br /> http://www.liberation.fr/rebonds/253782.FR.php<br /> © Libération
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